Une communication au service du collectif
Il est minuit moins une dans le siècle. Mais nous croyons, chez Kalliopê, que nous pouvons encore transformer positivement le monde pour permettre aux générations futures de vivre dans le progrès humain et la sérénité matérielle. Nous en avons collectivement toutes les ressources.

Collectivement, cela signifie d’agir au plus près des bassins de vie et d’emploi : soutenir les entreprises engagées dans le Made in France, le Fabriqué en Occitanie et les activités à impact positif de nos régions.
Collectivement, cela veut dire aussi que nous ne considérons pas les personnes comme des êtres sans attache, des électrons libres sur lesquels reposerait une responsabilité individuelle autant écrasante qu’illusoire. Nous considérons que nous sommes au contraire les membres interdépendants d’un écosystème économique, politique, social, intergénérationnel dans lequel chaque personne a une place et une légitimité.
Chez Kalliopê, nous pensons que l’activité que nous décidons de produire ensemble est de nature profondément politique, au sens d’Hannah Arendt, car elle contribue à la création d’un monde commun.
C’est au développement d’activités ayant du sens pour la société que nous dédions notre accompagnement en communication chez Kalliopê : sociétés à mission, start-up éthiques, entreprises du fabriqué en France et d’Occitanie, fondations et associations, en particulier dans les secteurs de l’économie sociale et solidaire, de la gastronomie, du tourisme, de la culture et de l’éducation.
Et parce que nous pensons que les mots sont le levier le plus puissant à notre disposition, chez Kalliopê, nous donnons de la voix à vos actes en mettant de la beauté dans vos mots !
Notre vision chez Kalliopê c’est que seule la beauté est capable de sauver le monde.

Manifeste de Kalliopê Communication Toulouse
Ce en quoi nous croyons : seule la beauté peut sauver le monde !

Lorsque Dostoievski fait dire au Prince Mychkine « la Beauté sauvera le monde », au-delà de la femme aimée, il évoque la beauté du mystère, celle qui sourd dans le cœur de qui la perçoit. A la fois subjective et étrangement universelle.
Elle est ce qui emplit l’âme de cohérence et de plénitude. Reflet de ce que certains nomment le divin, ce que nous nommons l’authenticité. C’est-à-dire ce que nous trouvons de plus beau au fond de nous lorsque nous y regardons dans le silence et la vérité.
C’est ce que nous sommes, ce que nous ressentons, ce que nous voulons de meilleur pour trouver notre équilibre.
L’authenticité, c’est tout à la fois le moteur qui nous fait « persévérer dans notre être » comme le décrivait Spinoza, et qui nous est propre. Et à la fois l’évidence du sentiment qui s’impose au cœur de chacun, et qui est universel, nous reliant à l’entièreté de l’espèce humaine.
Une beauté universelle ?
Beauté incontestable dans les éléments naturels : voûte étoilée, mer diamantée sous le soleil éblouissant, vallons de verdure veloutée, dentelles minérales glacées sur les sommets montagneux, magnificence de couleurs et de formes dans les fleurs, suavités exquises dans les fruits. Riche, complexe, paradoxale, elle est perfection chez Marc-Aurèle, sentiment océanique chez Freud. Elle console autant qu’elle produit la mélancolie de nos chers romantiques, du René de Chateaubriand au Hans Castorp de Thomas Mann.
Beauté dans le sentiment d’amour ; beauté dans l’intuition de la dignité inconditionnelle. Beauté dans l’équité. Beauté dans l’impératif de responsabilité et de réciprocité. Beauté enfin dans la vulnérabilité assumée.
Dire qui l’on est, présenter son visage à l’autre comme nous y exhortait Emmanuel Levinas. Refuser l’uniformité molle qui produit des êtres gris, technocrates ou robots interchangeables. Accueillir et honorer la complexité de ce qui nous constitue, pour défendre une identité plurielle, riche, vivante !
Nous ne savons pas si la beauté sauvera le monde. Mais nous sommes donc convaincus qu’elle seule est capable de le sauver. C’est-à dire de nous sauver en créant un monde plus authentique, tendu vers la préservation des équilibres et du vivant, animé par le respect de la dignité humaine, tourné vers la célébration de la simplicité et de la beauté dans la nature et dans nos cultures.
Kalliopê communication, agence éditoriale spécialisée dans la RSE à Toulouse et en Occitanie
Ce que nous visons : une communication éthique, unique et efficace
Notre mission est de mettre nos ressources au service de cette vision. Utiliser le langage comme facilitateur de ce monde commun. C’est pourquoi la communication telle que nous la concevons ambitionne d’être belle parce qu’elle se veut utile. Elle ne cherche pas à rendre beau ce qui ne l’est pas, ne maquille ni ne déforme le réel.
Elle dit ce que l’on fait, aide à mieux faire ce que l’on dit. Dans les équipes, en communication interne et en co-management. Auprès des parties prenantes à travers les contenus identitaires à forte valeur ajoutée.
Elle dit qui l’on est, ce en quoi l’on croit et la manière de créer ensemble. Elle cherche à clarifier, magnifier, valoriser, créer plus de justesse, de responsabilité et d’enthousiasme.

Pétrie et nourrie d’influences multiples, notre communication assume sa singularité. Elle se situe au creuset de disciplines variées qui en font sa typicité : littérature, sociologie, philosophie, psychologie positive, neurosciences, marketing, digital.
Mais avant tout cela, mettre nos ressources en communication authentique au service d’activités pleines de sens, c’est surtout se mettre à l’écoute : poser les bonnes questions pour concevoir de bonnes réponses et les traduire avec les mots les plus justes.
Ce en quoi nous nous engageons : entretenir une relation authentique !
- Vous considérer d’abord comme des acteurs du tissu économique, culturel et social local à soutenir, ensuite comme des partenaires à part entière aux côtés desquels s’engager, et enfin seulement comme des clients.
- Vous accompagner dans l’autonomie : créer les conditions du savoir-faire et de la pérennité des pratiques.
- Vous conseiller au mieux pour le développement de votre activité et de votre communication, même si cela signifie de travailler ensemble sur un temps plus restreint ou sur des budgets plus contraints.
Au fait, c'est quoi un "manifeste" en communication ?
Le manifeste est la pierre angulaire de l’identité de l’entreprise. C’est un document plus ou moins court qui expose la vision de l’entreprise par rapport au monde qu’elle veut contribuer à changer, les valeurs qui l’animent et vont innerver ses actions au quotidien pour atteindre la mission au cœur de sa raison d’être.
Reflet de la culture d’entreprise, un manifeste authentique est vivant ; il peut évoluer dans le temps surtout s’il est le fruit d’un travail collectif mené avec les équipes.
Vous évoquez le "progrès humain" mais vous le définissez comment ?
Vaste question bien-sûr ! A laquelle nous n’avons pas la prétention de répondre de manière complète en quelques mots.
Nous assumons pourtant cette expression qui nous permet de clarifier encore ce nous ne sommes pas : nous ne sommes pas un collectif traversé par l’idéologie libérale dominante, selon laquelle l’universalisme serait une invention ethno-centrée et les valeurs qu’il défend, des mots creux sans fondement.
Bien que très attachés à la diversité culturelle et à la richesse des points de vue et des expériences, pour nous l’expression « progrès humain » a un sens : une signification et une orientation. Cela signifie que chaque personne est de plus en plus reconnue dans son inconditionnelle dignité : qu’elle a plus de sécurité dans son environnement et plus de capacités matérielles et psychiques pour développer ses potentiels contributifs dans toutes les strates de la société. Le progrès humain a une orientation : le développement d’un monde de moins en moins violent et arbitraire où l’harmonie et l’équilibre sont recherchés individuellement et collectivement.
C’est ce à quoi nous souhaitons contribuer, notamment dans notre pratique de l’accompagnement en communication interpersonnelle.
Quand vous dites "Société à mission", de quoi parlez-vous au juste ?
Une société à mission est une « qualité » dont peut se prévaloir une entreprise qui inscrit dans ses statuts sa raison d’être et son engagement à poursuivre un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux dans l’intérêt public.
Cette qualité a été introduite par la loi PACTE de 2019. S’il s’agit au début d’une simple déclaration d’intentions de moyens, l’entreprise qui veut la conserver doit se soumettre à un contrôle effectué tous les deux ans par un organisme indépendant.
Nous travaillons avec tout type d’organisation, y compris celles qui ne visent pas l’obtention dun « label » mais sont simplement désireuses d’avoir un impact positif sur les autres, à travers le développement de produits et services utiles, éco-conçus, ancrés dans une économie régénérative, procurant de belles émotions et de belles expériences, ou par un management innovant et bienveillant, ou par la qualité des relations avec les fournisseurs locaux…
Hannah Arendt… c’est un peu loin, vous me rafraichissez la mémoire ?
Hannah Arendt part de l’idée centrale d’Aristote : l’homme est un animal politique. Sa nature même est de produire du commun, lequel se matérialise dans la Cité et émerge à travers les trois facettes de la « Vita activa », la vie active : le travail, l’œuvre et l’action.
Le travail produit des fruits périssables : des biens et services qui seront consommés.
L’œuvre produit des créations (bâtiments, objets, idées, éléments culturels…) qui restent et dont l’usage dans le temps et l’espace augmente ce que l’humanité se donne en partage.
L’action est la capacité de l’homme à produire du nouveau et à l’exprimer par la parole dans l’espace public.
Nous nous référons donc à ces trois dimensions de l’activité humaine lorsque nous parlons de choisir les activités que nous produisons ensemble. Dans notre monde occidental où la sphère politique semble s’être dissoute dans la sphère économique, nous considérons que le marché est à un tournant historique et que l’entreprise devient un acteur politique grâce auquel nous pouvons délibérer et définir ce que nous entendons par un monde commun désirable.
Nous pouvons infléchir à la fois le sens du travail par rapport à ce que nous décidons de produire comme biens et services de consommation, et à la fois être partie prenante de cette œuvre commune qui permettra à l’humanité d’habiter la terre de manière plus apaisée et durable.
Sympa les petites références on peut avoir la biblio ?
Victor Serge (1940, reed. Grasset 2009), S’il est minuit dans le siècle.
Rendons à César… L’expression « Minuit moins une » est un écho indirect au titre d’un roman de Victor Serge qui fut le premier à dénoncer le totalitarisme stalinien.
Daniel Hurstel (2009), La Nouvelle Économie sociale : Pour réformer le capitalisme, Edition Odile Jacob
Un des premiers essais sur la réflexion autour des sociétés à mission, en 2009, avec l’évocation notamment des « SIS » société d’intérêt social, mais aussi le système de limitation des rémunérations, de reversion de bénéfices à d’autres structures, de mécénat de compétences…
Dostoievski (1868), L’idiot
Le Prince Mychkine présente son regard bon et bienveillant à un monde cupide qu’il ne désespère pas de sauver. Manifeste moral et politique de l’auteur de toute… beauté !
Marc Aurèle (170), Pensées pour moi-même
Pensées courtes de l’empereur stoïcien Marc Aurèle écrites pendant ses campagnes militaires. Elles sont tendues par le désir de ne faire que ce qui rend service à l’humanité. Et s’articulent autour de l’idée centrale d’acceptation de ce qui ne dépend pas de soi et du devoir d’agir en conscience sur qui en dépend, avec la recherche de la tempérance et de la bonté. Une maxime en résume bien la philosophie et peut être considérée comme la mère de la psychologie positive qui innerve notre approche en accompagnement individuelchez Kalliopê : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
Chateaubriand, René (1802) : merveille de romantisme qui met en scène un personnage tourmenté par l’amour et la perte de la beauté et qui ère, loin d’une Europe dont il ne comprend plus la modernité.
Thomas Mann, La Montagne magique (1924) : une lecture ardue mais enchanteresse en effet lorsque l’on passe le pic le plus haut (le premier tiers de cette grosse montagne de près de mille pages !). Un classique de la littérature allemande paru en 1924 et qui révèle l’état des consciences et de la société dans l’entre deux-guerres.
Emmanuel Lévinas, Ethique et infini (1961) : Le « visage » qui englobe tout ce qu’autrui représente d’altérité pour soi est le point de départ de toute éthique ; nous sommes responsables d’autrui et nous avons le devoir de cultiver cette rencontre de nos vulnérabilités car elle ne va pas de soi et ce, sans rechercher ou attendre de réciprocité.